On connait tous plus ou moins des échecs scolaires, sportifs, professionnels, amoureux ou parfois le sentiment d’échec de notre vie de famille. Que faire pour aider un proche ? Comment rebondir face aux revers ?
Le livre de Charles pépin « les vertus de l’échec » donne de nombreux conseils, les secrets pour surmonter les épreuves, « réussir » nos échecs, en les transformant en vraie réussite.
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Les vertus de l’échec
Charles Pépin, écrivain et philosophe
Les idées pour changer son regard sur les épreuves
Pourquoi échouer avant de réussir ?
Toutes les personnes célèbres qui ont connu le succès ont essuyé des revers avant de réussir. C’est d’ailleurs parce qu’ils ont eu des échecs cuisants et complets qu’ils ont réussi. Ils ont eu des occasions de réfléchir à leurs ratés, ils ont tiré des leçons de leurs échecs et ont réussi à se relever.
Ce sont les déconvenues qui permettent d’affirmer le caractère ; les échecs endurcissent et nous préparent aux difficultés futures.
On apprend en se trompant ! « Chaque erreur rectifiée est un pas de plus vers la vérité ».
- Il y a plusieurs vertus à l’échec : on peut devenir plus combattif, plus persévérant, plus sage ou tout simplement être plus disponible pour passer à autre chose. Le dépôt de bilan d’un entrepreneur, le licenciement d’un salarié, l’échec à l’université permettent de se corriger et de progresser. Une défaite, une crise ou une faillite sont comme des portes qui s’ouvrent vers d’autres opportunités !
- En France, dans l’éducation nationale, la manière de concevoir la réussite montre souvent qu’on n’a pas droit à une erreur d’aiguillage, il faut avoir du succès rapidement. Pourtant plus on fait d’expériences, mieux c’est ! Un élève en échec scolaire ne devrait pas se sentir découragé.
- Les succès sont moins riches en enseignements que les échecs. Un élève, qui ne connaît pas d’échecs critiques, manque d’expérience. L’échec le confronte au réel, cela lui permet de l’observer sous tous ses angles …
- Ceux qui rencontrent l’insuccès rapidement, réussissent plus vite que ceux qui vivent des parcours sans difficultés.
L’erreur est-elle le seul moyen de comprendre ?
- Un savant qui ne rencontre pas de problème, qui ne se heurte pas à l’échec de sa première intuition, ne trouvera jamais rien. »
- « La vérité n’est jamais qu’une erreur rectifiée », jamais aucun savant n’a aperçu la vérité du premier coup d’œil. »
- La vertu de l’erreur est enseignée dans tous les laboratoires de recherche. Elle est considérée comme normale, formatrice et nécessaire, mais l’enseignement dans l’école française l’ignore. Dommage que le fait de se tromper soit vécu comme humiliant et un drame pour les élèves français.
- Citation de Samuel Beckett : « Ever tried. Ever failed. No matter. Try again. Fail again. Fail better » (« Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Échoue encore. Échoue mieux »). Artistes et scientifiques se remettent au travail après leurs erreurs. « Ce qui transforme une erreur normale en échec douloureux, c’est le fait de mal le vivre : le sentiment de l’échec. »
- Reproduire une erreur, c’est s’enfermer dans l’ignorance, se condamner à ne jamais rien comprendre …
La crise est une fenêtre qui s’ouvre
- Une crise de couple est l’occasion de mieux comprendre ce que chacun souhaite pour repartir sur des bases meilleures. Une rupture, après un mariage qui a viré au fiasco total, permet de s’interroger sur ce que chacun recherchait.
- Une dépression permet de nous questionner sur nous-mêmes, de comprendre ce que l’on ne veut pas. Ce peut-être alors des découvertes et le commencement d’une nouvelle vie.
- Notre échec, provient-il de notre manque de persévérance ? Tenons-nous vraiment à ce que nous poursuivons ? La force de résistance à l’adversité est la clé du succès.
- Échouer, c’est redescendre sur terre, redevenir réaliste en réapprenant à se voir comme on est. L’humilité permet de reconnaître nos limites, entraîne une reconstruction et davantage de créativité. C’est en acceptant la sanction du réel qu’on peut progresser … Peu importe le nombre de chutes tant que nous nous relevons une fois de plus !
L’échec une expérience du réel
- Avant d’agir, il faut se rappeler qu’il est inutile d’essayer de changer ce qui ne dépend pas de nous. Il vaut mieux lutter contre ce que l’on peut changer. Que révèle notre échec sur notre réalité ?
- Il faut savoir perdre et se mettre à rebâtir. La protestation contre le réel est vaine.
- Être réaliste face à nos échecs permet aussi de ne plus nous complaire dans le sentiment d’injustice. Il faut simplement être plus stratégique ; pouvons-nous tirer une sagesse de nos échecs ? Et utiliser nos capacités, nos forces pour agir ?
Échouer est une chance de se réorienter, de rebondir
- En effet, un échec total de notre projet nous permet de changer de visions, d’habitudes et d’être disponibles pour autre chose. Nous pouvons affirmer notre singularité en nous dirigeant vers une voie qui nous correspond plus.
- Un fiasco professionnel en tant que salarié peut ouvrir par exemple à la voie de l’entrepreneuriat.
- « Échouer plus, c’est exister davantage. »
- L’échec comme acte manqué ou heureux accident.
- Les erreurs doivent être considérées comme des essais et des leçons.
Rater, ce n’est pas être un raté.
- Pourquoi l’échec fait-il si mal ? Nous confondons « avoir raté » et « être un raté ». S’identifier à l’échec entraîne une dévalorisation, un sentiment de honte.
- Pour mieux vivre l’échec et éviter de se focaliser dessus de manière excessive, il faut le redéfinir. Il faut chercher à comprendre pourquoi notre projet s’est mal passé sans nous identifier à lui.
Oser, c’est oser l’échec
- « A l’origine de toutes les belles réussites, on trouve une prise de risque. »
- La crainte d’échouer devient supportable lorsque nous comprenons qu’une vie de décideur comporte son lot d’erreurs, d’espoirs déçus et d’occasions manquées.
- Une vie authentiquement vécue exige d’oser devenir soi-même. Il n’ y a pas de plus grand risque que de ne pas essayer ! « La chance sourit aux audacieux ».
Comment apprendre à oser ?
- Il faut accroître ses compétences, maîtriser sa zone de confort pour oser en sortir et faire un pas de plus (sans prendre de risques inconsidérés).
- Il ne faut pas être trop perfectionniste, l’action libère de la peur. En essayant continuellement, on finir par réussir !
Supporter les épreuves à l’école
- En France, les écoliers sont rarement félicités lorsqu’ils se trompent, lorsqu’ils ont foiré leurs devoirs, contrôles ou examens. Les professeurs n’enseignent pas les vertus de l’échec.
- Les enseignants encouragent les élèves à travailler leur faiblesse davantage que leurs forces. Alors qu’il serait plus utile de miser sur leurs talents.
- Les enseignants caricaturent l’entrepreneuriat.
Réussir ses succès
- Nous devons aborder nos succès de la même façon qu’on aborde les échecs : en continuant à chercher, s’interroger et se renouveler pour avoir toujours un coup d’avance.
- Le succès offre plus de joie lorsqu’il est arraché dans la douleur !
- Winston Churchill : « le succès, c’est aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme ».
- Nous pouvons rebondir, analyser nos échecs et continuer à progresser.
- Ne vous vous laissez pas enfermer par vos échecs, faites-en des opportunités !
Avis : un livre utile pour se remettre en cause et repartir sur une bonne voie.
Il y a de nombreuses anecdotes et références avec des personnes célèbres : sportifs, politiques, artistes, entrepreneurs, philosophes, etc.
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1 réflexion au sujet de « Et si nous changions notre regard sur l’échec ? Comment réussir ses échecs ? »