Beaucoup de gens veulent savoir comment associer les plantes au potager. Vers la fin avril début mai, c’est la période où on commence à planter les choses. On se dit « avec quoi je vais mettre quoi ? Est-ce que je vais mettre des tomates avec des concombres ? Est-ce que je peux mettre des salades avec des carottes ? ». Ce sont les cultures associées, qu’on appelle le compagnonnage végétal. Il y en a 7 différentes que je vais vous présenter.
Association légumes potager – les meilleures ventes
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Quelle est la bonne association potagere ? Est-ce qu’il y a des associations favorables ? Défavorables ? Il y a des associations odorantes, fertilisantes, pollinisatrices, physiques. Des associations qui permettent de faire de l’ombre ou du soleil. Bref, il y a tout un tas de sortes d’association différentes !
Alors qu’est-ce que c’est que le compagnonnage végétal dans le potager de légumes ? Les associations de plantes, c’est en fait, la meilleure façon d’associer les plantes entre elles puisque selon l’emplacement des plantes, les plantes peuvent avoir des interactions entre elles. Elles peuvent avoir des associations favorables, des interactions fertilisantes. Par exemple,si vous mettez des légumineuses près d’une autre plante, il y a des chances que l’azote produit par les légumineuses profite à la plante d’à côté.
Il y a des plantes défavorables dans une association légumes potager, c’est ce qu’on appelle l’allélopathie. C’est le fait que certaines plantes produisent soit des molécules, soit des parasites, enfin des choses qui vont faire en sorte que les plantes d’à côté vont mal pousser simplement par le fait d’être à côté de cette plante. Certains légumes s’accaparent un petit peu tous les nutriments de la zone dans laquelle ils poussent.
Je ne pourrais pas vous donner toutes les associations, évidemment, mais je vous indique des livres ayant une liste avec toutes les associations légumes.
- THOREZ, JEAN-PAUL (Auteur)
1e association legumes potager : les associations odorantes
Tout d’abord, il y a des associations odorantes qui sont des associations répulsives ou attractives. Par exemple, la carotte est attaquée par un parasite qui s’appelle la mouche de la carotte. En plantant des plantes odorantes comme les alliacées, les oignons ou l’ail, la mouche a du mal à repérer l’odeur de la carotte. La mouche de la carotte viendra moins attaquer la carotte que si on n’a pas planté de plantes odorantes.
On peut aussi planter des plantes attractives pour attirer les insectes loin de la zone intéressante vers des plantes qui ne nous intéressent pas. Et du coup, on pourra éliminer les pucerons. Par exemple, si vous mettez de la capucine au pied d’une tomate, la capucine va plus attirer les insectes que la tomate. Donc vous aurez plein de pucerons sur votre capucine et vous aurez éliminé le parasite qui vous aura gêné.
Le deuxième type d’association intéressante au potager
Puis, il y a les associations fertilisantes ! Alors qu’est-ce que ça veut dire ? Certaines plantes produisent de l’azote, c’est ce qu’on appelle les légumineuses ou les fabacées. Quand on connaît les familles des plantes, on sait mieux faire une association de légumes dans le jardin. Donc toutes les fabacées, les légumineuses, via leurs racines, transforment l’azote de l’air en azote assimilable par les plantes. Donc quand vous plantez une légumineuse à côté d’une autre plante, il y a des chances que l’azote produit par cette plante profite à la plante d’à côté.
Il y a des exemples connus de bonnes associations légumes au potager : il y a le pois avec le blé et il y a le maïs avec le haricot. Donc c’est intéressant de bien connaître quelles sont les plantes qui produisent de l’azote pour pouvoir les associer avec d’autres plantes.
- Weinrich, Christa (Auteur)
Troisième type d’association de légumes
Ce sont les associations avec des plantes auxiliaires, par exemple la capucine et la tomate pour le puceron. Les plantes auxiliaires, ce sont des plantes qu’on ne va pas récolter, mais qui vont servir simplement d’auxiliaires pour éliminer des parasites. Il y a aussi l’exemple le ricin avec la pomme de terre.
Vous savez que la pomme de terre est souvent attaquée par un insecte qu’on appelle le doryphore. Il se régale des feuilles de pomme
de terre, mais il aime encore plus les feuilles de ricin. Les feuilles de ricin ont l’avantage d’être toxiques pour lui et il ne le sait pas. Si vous plantez du ricin, les doryphores vont être attirés par l’odeur du ricin et manger les feuilles de ricin. La différence, c’est que vous ne voulez pas récolter le ricin. C’est une bonne combinaison, une bonne association de plantes.
Donc, c’est un peu ce qu’on appelle un herbicide naturel. Il y a le ricin, il y a aussi le datura, mais qui est moins conseillé parce qu’il est toxique pour les humains. Il y a le tabac ! Si vous cultivez du tabac, vous pouvez faire des infusions de feuilles de tabac pour faire de l’insecticide.
Donc il y a des plantes auxiliaires qui servent de pesticides, d’herbicides naturels. Une association potagère permet donc d’éliminer les parasites avec les bonnes plantes qui vont avec.
- Caniou, Daniel (Auteur)
Quatrième type d’association légume potager
C’est l’association variétale. Alors qu’est-ce que c’est que l’association variétale ? C’est associer en fait deux variétés de la même espèce, mais dont une est plus résistante que l’autre. Vous souhaitez cultiver une variété qui est très sensible à un parasite et vous ne savez pas comment faire pour qu’elle ne soit pas trop attaquée.
La solution, c’est de la cultiver avec une même espèce résistante. Vous intercalez la variété résistante et la variété non-résistante de façon à ce que s’il y a une attaque, la prolifération du parasite se fasse moins bien puisque quand le parasite va être sur la plante faible. Quand le parasite va vouloir se multiplier et attaquer les plantes à côté, comme ce sera des plantes résistantes, la prolifération sera plus lente.
Si vous avez 100 % des individus qui sont sensibles à la maladie, le problème se répand très vite. Si vous avez 50 % de la population qui est résistante, et bien le problème se diffuse beaucoup moins bien.
Donc faites de l’immunité collective avec une bonne association legume dans votre potager en cultivant sur les mêmes planches des
variétés résistantes et des non-résistantes.
Cinquième type d’associations légumes
C’est l’association pollinisatrice. Il y a des variétés qui sont allogames et autogames. Allogame, ça veut dire qu’il y a une pollinisation croisée entre deux individus. Autogame, c’est quand il y a une pollinisation uniquement à l’intérieur du plant donc là il n’y a pas besoin d’associer des plantes.
Mais si vous cultivez des plantes allogames, comme par exemple les courges, ne cultivez pas un seul plant. Votre variété, pour produire beaucoup de fruits, va avoir besoin du pollen du plant d’à côté. Il peut y avoir une auto fertilisation, une auto-fécondation, mais ça marche moins bien que si vous avez deux plans.
- Aubert, Claude (Auteur)
Le 6e type d’association potager
Une autre association légumes dont on ne parle pas très souvent, c’est l’association physique ! Qu’est-ce que je veux dire par
association physique ? C’est quand vous avez un potager, c’est bien de l’orienter nord-sud. Pourquoi ? L’idée, c’est de faire en sorte que des plantes ne se fassent pas d’ombre les unes avec les autres, sauf si vous souhaitez avoir de l’ombre. Autrement, vous avez intérêt à planter en haut de planches, des plantes hautes comme le maïs, le tournesol ou le topinambour.
Il faut savoir qu’un mètre de hauteur de haie fait de l’ombre sur 10 mètres derrière. Si vous mettez vos plantes hautes au sud, elles vont faire de l’ombre sur tout le potager. Donc mettez les plantes les plus hautes au Nord de façon à ce que la lumière ne soit pas bloquée par vos grandes plantes.
Les associations physiques, ce sont aussi des brise-vent. Si vous avez un problème de vent qui vient d’Est ou d’Ouest, vous avez intérêt à planter, en bordure de votre potager, des plantes un petit peu hautes qui vont faire une haie naturelle.
Et puis un autre type d’association physique, c’est des associations d’ombrage et de paillage. Si vous plantez des courges et vous mettez
des variétés coureuses le long de vos planches, les feuilles vont faire une ombre intéressante.
Idem avec un paillage et donc vous aurez encore une association physique intéressante avec l’ombrage produit par les feuilles de courge.
Dernier type d’association : les trois soeurs
D’autres bonnes associations de légumes au potager, ce sont les associations symbiotiques combinés. Qu’est-ce que ça veut dire ? Si on prend l’exemple des trois sœurs. C’est cultiver en même temps du maïs, des haricots et des courges. Alors pourquoi on fait cette triple association ?
- D’abord, on plante le maïs qui va donc faire un tuteur.
- Ensuite, on plante des haricots qui vont se servir du maïs pour s’accrocher au maïs et puis grimper. Le haricot est une légumineuse, une fabacée, elle produit de l’azote donc elle va nourrir le maïs.
- Enfin, on plante pour isoler de la chaleur et donc garder l’humidité, une courge coureuse dont les feuilles vont se développer tout le long du rang de maïs. Elles vont faire de l’ombre aux pieds de maïs et au pied de haricots. Ainsi, elles vont aussi profiter de l’azote produit par le haricot.
Donc on a 3 plantes qui se font du bien, c’est ce qu’on appelle la symbiose. Chaque plante apporte quelque chose à l’autre. Donc toutes ces plantes partagent des choses ensemble. Sur un même espace, on peut cultiver donc trois espèces. On va avoir une production qui va être verticale avec le haricot et le maïs, horizontale avec la courge. Que du bénéfice et aucun inconvénient !
Au lieu de mettre une courge dans cette combinaison, on peut mettre d’autres cucurbitacées comme des courgettes, des melons, des pastèques. C’est une association qui fonctionne bien dans le jardin.
La rotation des cultures
Évidemment, il ne faut pas confondre les associations avec la rotation des cultures. Ce qui peut poser problème, c’est d’avoir des associations qui se suivent. Si vous avez, par exemple, une culture de pommes de terre qui est très gourmande et qui va beaucoup prendre de nutriments dans le sol et que vous mettez derrière une autre culture. Vous aurez une perte de nutriments et vous aurez une présence de parasites. La première chose à faire, c’est de ne jamais cultiver au même endroit la même chose.
L’idée, ça va être de faire maintenant de la rotation. C’est-à-dire, l’année suivante, la zone B deviendra la zone A et la zone C deviendra la zone B … Il y a des plantes qui ont besoin de ne pas revenir trop sur la zone du culture. Par exemple, les courges ne doivent pas revenir pendant quatre ans sur la zone de culture où il y a eu des courges.
Enfin, pour la rotation de cultures, il y a une chose qui est faisable éventuellement si vous n’avez pas le choix, parce que parfois, on a un petit espace, c’est de faire de gros apports de compost chaque année pour redonner des nutriments.
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Le poireau préfère les fraises
Les meilleures associations de plantes
Hans Wagner
Manuel pratique de 112 pages
L’influence réciproque des plantes
Dans la nature, les plantes ne s’associent pas au hasard.
Les scientifiques ont étudié ce qui se passe lorsque nous ignorons les attirances et les répulsions naturelles des plantes. Cette science « l’allélopathie » a démontré que certaines plantes produisent par leurs fruits ou leurs racines, des gaz ou des acides que les autres ne supportent pas. La faculté germinative des graines de ces dernières peut en pâtir. Il faut donc une bonne rotation et des voisinages adéquats.
Certaines plantes s’aiment, d’autres pas
- Les émanations du persil font végéter, voire parfois faire mourir la salade.
- Un rosier dépérit s’il a été planté sur l’emplacement d’un ancien rosier, on parle de fatigue des sols. Il se passe la même chose pour les carottes ; elles tombent malades et végètent.
- Puis, l’auteur indique les avantages des cultures associées. Quand on plante le céleri et chou-fleur ensemble, ils utilisent mieux les substances nutritives disponibles dans le sol. La méthode diminue aussi la menace des ravageurs pour les plantes potagères et les fleurs. Les plantes émettent des substances et les insectes sentent ces odeurs de très loin et sont attirés. Lorsque de nombreuses plantes de la même espèce se trouvent sur un parterre ou dans un champ (monoculture), les ravageurs se multiplient facilement. En cultures associées, on alterne les rangs, les hôtes indésirables sont perturbés. On évite ainsi d’utiliser des produits chimiques.
- La technique des cultures associées améliore aussi le sol grâce à la fertilisation en surface. Il n’y a aucun espace nu et non protégé, comme dans la nature. Le sol étant couvert toute l’année, il y a une vie intense constituée de vers de terre, de cloportes, de champignons et de bactéries. Le bêchage annuel, qui enfouit les couches les plus vivantes du sol, devient inutile.
- Le compostage en surface : on crée des rangs fertilisants sur lesquels on sème des engrais verts et on épand du compost.
- Enfin, Hans Wagner fournit une liste des plantes qui s’aiment et se protègent, un aperçu des associations favorables, celles qui ne s’aiment pas et se nuisent, et une énumération des associations défavorables.
Démarrer un potager de cultures associées
- L’organisation générale du jardin
- Tracer les sillons
- La création de chemins de trèfles
- Les rangs principaux et intermédiaires
- Le travail du sol à l’automne
- Comment les cultures se succèdent
- Le plan du potager, bien planifier pour un jardin réussi, les meilleures implantations
- Les règles d’or des cultures associées : le jardin est toujours vert, le travail du sol est adapté, le potager n’est pas bêché, rein que des engrais verts, du compost en surface, et du compost mûr, pas d’engrais de complément, etc.
Cultiver et récolter
Les principaux légumes de A à Z, les salades, les herbes aromatiques
Trucs et astuces pour un potager réussi
- La phacélie comme engrais vert de printemps
- Puis les semis directs
- Les semis d’hiver
- Les préparations à base de plantes, l’utilisation des purins de plantes
- Enfin, le mulchage
1 index et un tableau récapitulatif des meilleures associations en fin de livre.
Avis : beaucoup de trucs et astuces pour un potager bio réussi (par exemple, le processus de la maturation de la tomate est accéléré lorsqu’on met des tomates et des pommes déjà mûres dans un endroit couvert. Enfin, l’auteur fournit quelques conseils sur les récoltes ou sur la conservation des légumes.
D’autres articles
- le livre permacole
- Que mettre dans un composteur ?
- Le sol jardin
- La maladie des plantes
- La multiplication des plantes